Заключительный этап Олимпиады РГГУ по французскому языку
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La peur du descendeur au moment de s'élancer
SKI ALPIN. Le retrait du champion olympique Antoine Dénériaz brise un tabou : même les plus grands casse-cou du Cirque blanc sont en proie aux pires angoisses. Témoignages passés sur un phénomène actuel.
«Je ne veux plus jouer ma vie. J'ai bientôt 32 ans, je n'en peux plus. » C'est par ces mots qu'Antoine Dénériaz, sacré champion olympique de descente le 12 février 2006 à Sestrières, a tiré sa révérence mercredi dernier. Le motif ? La peur. L'angoisse de la rechute qui n'a jamais
quitté le Français depuis sa terrible embardée suédoise, un mois après avoir décroché la plus belle des médailles. Cette peur que « Tonio » a eu le courage de reconnaître, tous les casse-cou du Cirque blanc la refoulent à longueur d'année. À commencer par les plus grands, qui finissent par reconnaître l'indicible... une fois leur carrière terminée.
[...]
Pour la plupart des descendeurs, funambules du flocon, un jour arrive où le fil casse. « J'ai bien connu ça... Je comprends tellement bien ce qu'Antoine Dénériaz a pu vivre », témoigne Roland Collombin, victime de deux accidents à Val-d'Isère sur la bosse qui porte aujourd'hui son nom. «Je n'ai jamais vécu la paralysie dans un portillon de départ, mais je sais que si j'ai chuté deux fois au même endroit à un an d'intervalle (1974 et 1975), le hasard n'y est pour rien. J'ai connu un blocage psychologique. Cette peur est difficile à expliquer mais si tu ne parviens pas à la éblayer, tu n'avances plus. »
Comment chasser l'importune ou, faute de mieux, passer outre ? « Ceux qui faisaient de la sophrologie[1] ne gagnaient jamais rien », se marre Collombin, vainqueur de la Coupe du monde de descente en 1973 et 1974. « Moi, avant un départ, je cherchais à rigoler avec les copains, je demandais aux service-men ce qu'il s'était passé la veille dans les pubs de la station. Et puis j'avais mes méthodes à moi, des trucs qui se disent pas tellement. » On raconte que le Valaisan s'envoyait une grande rasade de vin blanc avant de confier son destin à une paire de skis. [...]
Bernhard Russi, qui confesse que des « idées de mort » ont pu lui traverser l'esprit en tout début de carrière, assure que « chaque descendeur connaît un jour ou l'autre la crise ». «J'ai dû me battre contre la peur », reprend le champion olympique de descente de 1972. « On sait très bien qu'à 130 km/h, malgré toutes les mesures de sécurité, on peut se faire très mal. Mais, avec le temps, une sorte de fataisme s'installe. C'est un peu comme un soldat qui part à la guerre. On a peur avant et puis, quand on voit l'ennemi, on se jette dessus. Une fois qu'on pousse le portillon, on devient une bête. On n'est pas des gens comme les autres. »
Pour Roland Collombin, « l'adrénaline liée au danger, c'est le moteur du descendeur ». Mais pas question de trahir la moindre angoisse devant ses pairs ou son entourage. « Le ski est un sport individuel. Tu peux avoir tous les psychologues du monde, quand tu es au départ d'une descente, tu es seul face à tes responsabilités », résume Franz Heinzer, vainqueur de la Coupe du monde de la spécialité en 1991, 1992 et 1993. Pirmin Zurbriggen : « La peur, tous les descendeurs la ressentent, mais il ne faut pas en parler, ça n'existe pas. Il faut rester cool et y aller à fond. C'est la règle. Sinon, tu n'es plus rien. » Antoine Dénériaz, onze ans après sa première course en Coupe du monde, a choisi une nouvelle vie.
Le Temps, 09/12/07
Répondez aux questions ou terminez les phrases en choisissant la bonne réponse.
La peur du descendeur au moment de s'élancer
1. Quelle a été la décision prise par le skieur Antoine Dénériaz ?
a) Il a décidé de jouer sa vie encore une fois.
b) Il a décidé de répéter sa terrible embardée suédoise.
c) Il a décidé de prendre part à la compétition.
d) Il a décidé de ne plus prendre part à la compétition.
2. De quel type de skieurs parle-t-on ?
a) de ceux qui font du slalom
b) de ceux qui font du slalom géant
c) de ceux qui font du slalom de la descente libre
d) de ceux qui font du ski de fond
3. Deux skieurs évoquent un accident. Ce sont Collombin et ... .
a) Dénériaz b) Russi c) Zurbriggen d) Heinzer
4. Pourquoi Roland Colombin a-t-il chuté deux fois au même endroit?
a) Parce qu'il avait peur de ce passage difficile.
b) Parce qu'il n'était pas en forme.
d) Parce qu'il a vécu la paralysie dans un portillon de départ.
c) Il a chuté tout à fait par hasard.
5. Quand les champions parlent-ils de leur angoisse?
a) Les champions parlent de leur angoisse avant le départ à leur entraîneur.
b) Les champions parlent de leur angoisse à l'arrivée à leur entraîneur.
c) Les champions parlent de leur angoisse pendant les tests psychologiques.
d) Les champions parlent de leur angoisse quand ils ne font plus de compétition.
Test
1. Matignon c’est ...
a. la résidence du Premier ministre b. un fruit exotique c. une danse
2. Le Quai d’Orsay c’est ...
a. le musée de l’Impressionisme b. le ministère des Affaires étrangères c. un port
3. Marianne c’est ...
a. une voiture des années 50 b. le symbole de la République française c. une liqueur
4. Qui a dit : « Impossible n’est pas français »
a. Henri IV b. V.Hugo c. Napoléon I
5. “Ce jeune cadre a les dents longues” signifie ...
a. il est ambitieux b. il est généreux c. il est prétentieux
6. « Il a le bras long » signifie ...
a. il s’en moque b. il prévoit ce qui va se passer c. il a des relations qui peuvent aider
7. Terminez l’ expression imagée : " il est gai comme ..."
a. un pigeon b. un pinson c. un lapin
8. Terminez l’ expression imagée : " il est solide comme ..."
a. un chêne b. une maison c. un pot
9. Pourquoi le drapeau français, adopté pendant la Révolution de 1789, est bleu, blanc et rouge ?
a. Le bleu est le symbole de la liberté, le blanc celui de l’égalité, le rouge celui de la fraternité
b. Le blanc était la couleur du roi de France.
c. Le bleu et le rouge étaient les couleurs de la ville de Paris.
10. Choisissez la bonne préposition : " J’offre le champagne. Est-ce que vous avez des coupes...champagne ?"
a. de b. pour c. à
11. Quel proverbe veut dire « qu’on doit se méfier de ce qui a une belle apparence, car c’est peut être nul et dessous, il n’y a rien de solide »
a. On sait ce qu’on laisse, on ne sait pas ce qu’on prend.
b. Il n’y a pire eau que l’eau qui dort.
c. Tout ce qui brille n’est pas or.
12. Retrouvez la réponse à la question « Je t’appelle lundi soir ? »
a. T’en fais pas, j’y ai pensé
b. Ouais, prends-les !
c. OK, mais rappelle-toi : pas avant 19 heures !
13. Quel mot manque dans la phrase « ...aux histoires qu’il raconte, je n’en crois pas un mot
a. quant b. quand c.car
14. Quel mot manque dans la phrase « J’ai un ...d’anglais d’une heure, c’est peu »
a. cour b. court c. cours
15. Quel mot manque dans la phrase « Quand le médecin a declaré que ...n’était pas grave, nous avons tous poussé un soupir de soulagement »
a. il b. c’est c. ce
16. Combien de fautes y a-t-il dans la phrase : « Mes derrière vacances ont été assez animés »
a. 3 b. 4 c.5
17. Un bouquin est ...
a. une fleur b. un sac à main c. un livre
18. Quel sentiment exprime l’expression imagée « voir rouge »?
a. la peur b. la colère c. la passion amoureuse
19. Quel mot/expression n’est pas synonimique à « avoir peur »?
a. craindre b. avoir le trac c. faire grise mine
20.Choisissez la bonne réponse
...sait que les députés locaux ont un mandat de 6 ans
a. tous b. tout c. tout le monde
21. Comment s’appelle la reflexion profonde pratiquée par les bouddhistes pour atteindre la sagesse ?
a. la concentration b. la concertation c. la méditation
22. Cochez « vrai » - « faux »
Le dos des pièces et billets d’euros est personnalisé selon les pays
a.vrai b. faux
23. Choisissez la bonne préposition. « Elle accepte ... dîner avec nous »
a. à b. de c. par
24. Choisissez la bonne préposition. « Je crois ... Dieu »
a.à b. en c. au
25. Choisissez la bonne préposition. « Elle pense sans arrêt ... lui »
a.à b.de c. chez
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